Stop-pub, l’autocollant sur nos boites aux lettres

Pourquoi le Stop-pub ? J’ai hésité avant de faire un article sur ce sujet, mais il est important de parler aussi de la publicité physique.

Qui n’a jamais vu une boîte aux lettres auréolé de cette belle étiquette ?

  • “Stop-Pub”
  • “Non à la publicité et aux journaux d’annonces”
  • “Oui à l’info des collectivités”

 

C’est un classique, regardons alors d’où vient ce phénomène. Pas besoin de chercher bien loin, les gens sont exaspérés du nombre de publicités reçues. C’est encombrant, c’est beaucoup de papier et conclusion ça part à la poubelle sans être lu.

D’après le quotidien “La Dépêche du Midi” on reçoit 31 kg de papier par an et par foyer.

Au final, beaucoup de dépenses pour les annonceurs, mais peut de pénétration jusqu’à notre lieu de lecture. Faisons un peu de marketing, c’est ce qu’on appelle la “publicité non adressée” dont la définition est:

 "Une publicité distribuée par zones d’habitations sans démarche d’individualisation des destinataires. Elle permet un ciblage basé sur les caractéristiques des zones d’habitations ciblées grâce notamment aux données de géomarketing."

Une étude d’UFC Que Choisir nous apprend beaucoup de choses:

  • La publicité s’est accrue de 35% en 10 ans
  • Les enseignes de la grande distribution qui génèrent plus de 37% de la publicité non adressée
  • Les coûts en amont (conception – distribution) coûtent annuellement 2,9 milliards d’€ aux annonceurs
  • Les coûts en aval (collecte – élimination) coûtent annuellement 231 millions d’€ aux contribuables

Vu tous ces chiffres on comprend que ça fait beaucoup de choses que l’on a pas sollicités et que ça nous coûte cher. L’annonceur n’apparaît pas dans la ligne, je paye l’élimination du papier que je diffuse.

Mais voilà les comportements changent. D’un coté pas dans le bon sens car les distributeurs ne respectent pas toujours le Stop-pub. De l’autre les annonceurs et parmi eux les plus grands contributeurs, les grandes enseignes. Et oui, à l’heure de la digitalisation, du big data, de la géolocalisation et autre, Leclerc et Carrefour essaye d’afficher sur nos écrans internets le contenu promotionnel ciblé et personnalisé.

Sur Flytagger, nous avons déjà parlé de la start-up Armis associée à Leclerc ou encore Artefact avec Carrefour, cf article
Leclerc qui a été prescripteur il y a quelques années pour l’arrêt des sacs plastiques gratuits, le sera t’il encore une fois pour la publicité non adressée ?

Enfin, si vous en avez marre de la publicité par sms, démarchage électronique, prospectus, publicité adressée pensez à consulter cette page de 60 millions de consommateur. C’est la référence conseil si vous souhaitez ne pas trop subir de publicité.

 

 

Stop-pub

Stop-pub

Romuald