Que récolte t’on ce lorsque on sème dans une ferme à clics ?
Quand on voit la ferme à clics, il y a bien quelque chose dont nous ne pouvons pas douter c’est l’imagination humaine. Qui aurait pu imaginer que des personnes utiliseraient des centaines de téléphone pour surfer et cliquer manuellement ?
Car sur internet, la publicité ne peut être réduite à des banderoles images ou vidéos. Vous avez les notes des applications, le trafic d’un site qui influe le référencement sur les moteurs de recherche … en gros tout ce qui vous affiche de manière native, c’est votre positionnement, votre e-réputation.
En France vous avez des entreprises qui sont spécialisées pour développer cette e-réputation. Elle est très technique et dure à obtenir, c’est un vrai métier. Vous devez créer du contenu de qualité pour avoir un bon positionnement et donc être bien positionné pour enfin générer des clics.
Sauf que des petits malins veulent tricher.
Pourquoi ne pas duper les serveurs informatiques ?
Vous allez me dire, il y a toutes sortes de robots qui permettent de tricher et automatiser des opérations sur internet. Mais on commence à connaître la musique et les plateformes utilisent elles aussi des algorithmes pour détecter les fraudeurs. C’est simple, un ordinateur ne sait pas reproduire la façon de surfer d’un humain. La méthode la plus connue pour valider une opération est les codes Captcha.
J’en reviens aux petits malins, ils se sont dit on va développer la triche à grande échelle de manière manuelle ! Là ils ont eu l’idée de la ferme à clics. Comme le montre la photo ci-dessous, ils organisent un mur de téléphones et ils rendent les opérations semi-automatiques. En le faisant manuellement, les serveurs ne voient pas la supercherie.
Au mois de Juin 2017, le journal Les échos nous avez relaté l’arrestation de fraudeurs en Thaïlande, ils utilisaient 474 iphones et 35 000 cartes SIM.
Mais cette e-réputation peut-être utilisée pour booster une compte social ou les fakes news de part la publication à grande échelle de liens qui pointent vers une page frauduleuse. Conséquence les serveurs croient la mauvaise information et du coup la propage.
Le business est surement très rentable, on trompe la confiance des annonceurs qui vont devenir de plus en plus méfiants.
Conclusion, internet est libre sauf que cette liberté doit s’accompagner de gardes fous. Les fraudeurs ne sont jamais loin.
Dans un prochain article nous pourront parler des méthodes utilisées pour lutter contre ce fléau.
Ferme à clics
