Une étude du marché publicitaire en France sur les 3 premiers semestres de 2017 vient d’être publiée. Les auteurs sont France Pub, Irep et Kantar Media et vous pouvez télécharger cette étude en cliquant-ici.
Tout d’abord l’étude commence avec les recettes publicitaires des médias. Sur les 3 premiers trimestres de l’année, le chiffre d’affaires atteint 5,82 milliards contre 6 milliards l’an dernier.
Ces chiffres sont intéressants car depuis quelques années, la publicité en France peut monter ou baisser. Certains secteurs peuvent régresser, d’autres au contraire se tasser.
Le marché publicitaire est aujourd’hui l’esclave de deux paramètres antinomiques, la masse et le ciblage.
Pourquoi parlons-nous d’antinomie ?
Parce que d’un coté, vous n’existez pas si vous n’avez pas une masse critique. Soit vous vous valorisez de manière exponentielle, soit vous disparaissez de manière linéaire.
Mais d’un autre coté, une fois acquise, la masse critique est décortiquée pour cibler les utilisateurs. Individuellement, le profil d’un utilisateur vaut plus cher que tout le groupe. Mais pour le publicitaire, votre échantillon doit être assez important pour présenter tous les profils voulus par un annonceur.
Les média qui montent, ceux qui se maintiennent et ceux qui baissent … la publicité aussi.
Tous les chiffres de la presse sont en berne qu’elle soit payante ou gratuite. Les médias papiers perdent du terrain que ce soit en nombre de lecteurs ou même en nombre de points de vente. Cela se traduit par une baisse de 1,36 à 1,26 milliards.
La télévision se maintien, son chiffre d’affaire aussi à 2,2 milliards.
La publicité extérieure et les courriers publicitaires reculent eux aussi, mais là les raisons sont à chercher ailleurs. En effet les règlements locaux de la publicité (RLP ou RLPi) et les entrées de résidences sécurisés réduisent l’accessibilité publicitaire.
Reste la publicité numérique, elle ne cesse de progresser parallèlement à la multiplication des supports et de leur performances. Cette affluence comme dit au dessus est exponentielle. Le numérique est encore en mode Start-up avec une progression prévisionnelle à 2 chiffres (10,8%) et une valeur à 2,4 milliards.
Je vous laisse découvrir le reste des chiffres en parcourant cette étude nourrie.
Marché publicitaire
