Le cashback en France commence à être adopté par les établissements bancaires comme la Société générale et le LCL.
Par définition, le cashback ou remise en argent en français est une offre promotionnelle, qui permet aux internautes qui achètent sur internet, de se faire rembourser une partie de leurs achats. Le concept est venu des États-Unis.
Autrement dit, cette pratique, qui consiste à faire profiter des consommateurs de remises négociées lors de leurs achats.
Le phénomène s’est développé aux États-Unis et en Grande Bretagne avant de débarqué en France. Il intéresse les gouvernements en général et plus particulièrement l’Union européenne, qui a instauré une directive sur les services de paiement en 2015.
Depuis le 13 janvier 2018, une directive européenne sur les services de paiement (DSP2) entrait en vigueur. Cette dernière était issue de la directive (UE) 2015/2366 eu Parlement Européen et du Conseil du 25 Novembre 2015.
Cette directive autorise les commerçants à fournir des espèces à leurs clients lors d’un paiement par carte bancaire. Par exemple, pour 30 euros d’achat, le client peut demander à régler 40 euros par carte, pour récupérer 10 euros en liquide.
Cependant, il est important de rappeler que les banques françaises n’étaient pas très favorables à cette directive et s’inquiétaient de la rentabilité du cashback.
En effet, pour les banques, ce service pénalisera les distributeurs de billets car, elles détiennent un parc de près de 56.000 distributeurs de billets.
Aujourd’hui, le mot cashback est présent dans tous les débats. Désormais en France, les banques se lancent dans le système cash back. C’est le cas de la LCL et la société générale. Il y a désormais en France un intérêt particulier pour le cashback.
Par ailleurs, le cashback permettra aux banques, de fidéliser sa clientèle en proposant des bons plans.
Les établissements bancaires ont compris qu’ils ne peuvent pas passer à côté de cela. C’est un mode qui génère du chiffre d’affaires en plus et un marché avec de belles perspectives qui fonctionne sur le modèle des apporteurs d’affaires.
C’est la raison pour laquelle, la société générale vient de généralisée le cashback à l’ensemble de ses 5,7 millions clients. Lancée fin 2014 via sa plate-forme Grande Avenue, cette offre concernait jusque-là 3,7 millions de clients souscripteurs du package bancaire.
Selon AGEFI, les achats générés en France par le cashback ont atteint 600 millions d’euros en 2015. Selon une étude réalisée par Xerfi en 2016 qui tablait sur un volume de 800 millions en 2017. L’étude pointe notamment que le marché représentait déjà environ 2,5 milliards d’euros au Royaume-Uni à cette époque.
« La Société Générale comptait 147.000 utilisateurs. Ces derniers qui déjà réalisé 29 millions d’euros d’achats, avec à la clé 1,2 million de cashback en France. En s’inscrivant gratuitement à Grande Avenue, les futurs utilisateurs pourront accéder, via la plate-forme, à 800 e-commerçants. Dont les plus grandes enseignes (Fnac, Booking.com…). Après l’achat, la remise, dont la banque perçoit une partie, est reversée sur une cagnotte qui peut être transférée sur le compte courant du client dès qu’elle atteint le seuil de 20 euros ».
Ainsi, à la Société Générale, pour avoir accès au programme de cashback, les clients visitent le site Internet « Grande Avenue » avant de faire leurs emplettes.
Pour en savoir plus sur le principe du cashback voir d’autres articles du blog Flytagger.